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BTP et contribution à la neutralité carbone, comment s’en sortir ?
La neutralité carbone est probablement l’un des objectifs phare du gouvernement pour ce qui a trait à l’écologie. Le secteur du BTP est particulièrement concerné, puisque le bâtiment, et le domaine de la construction plus largement, sont responsables de plus de 40% des émissions de gaz à effet de serre en France. Contribuer à la neutralité carbone n'est cependant pas une mince affaire. Des dispositions récentes, telles que la RE 2020 (Réglementation Environnementale 2020), les PEP ecopassport® (programme international de déclaration des impacts environnementaux des produits électriques) ou encore la REP (Responsabilité Élargie du Producteur) sont autant de moyens de contribuer à une forte réduction des émissions de CO2 dans le secteur du BTP. Ouvrons les perspectives sur un monde moins polluant.
Qu’est-ce que la neutralité carbone ?
Dans un premier temps, il convient de définir ce qu’est la neutralité carbone. Il s’agit tout simplement du fait d’abaisser au maximum les émissions de gaz à effet de serre, et d’absorber, par des projets de compensation les émission résiduelles, pour limiter les effets néfastes de la pollution sur l'environnement et sur le climat.
En effet, depuis de nombreuses années, les changements climatiques se font de plus en plus récurrents et sont significatifs d’un dérèglement climatique causé par (suggestion : une augmentation des émissions de Gaz à Effet de Serre) une pollution accrue de l’atmosphère, des océans, des végétaux.
Le secteur du BTP est ainsi particulièrement concerné, puisque la construction des bâtiments, de même que la consommation qu’ils engendrent pendant toute leur durée de vie, seraient responsables de 43% des émissions de CO2 en France.
À ce titre, la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) prévoit une décarbonisation presque totale des secteurs du transport, de l’énergie et du BTP d’ici 2050. Il va donc sans dire que les choses doivent s’accélérer et que des solutions radicales doivent être mises en place pour pouvoir atteindre cet objectif.
C’est dans cette lignée qu’apparaît la RE 2020, avec de fortes ambitions en termes de décarbonisation. Les nouveaux bâtiments doivent, en effet, dès 2022, respecter un cahier des charges très strict en termes de consommation d’énergie.
Les constructeurs doivent également revoir leur mode de fonctionnement sur les chantiers, en privilégiant des matériaux durables, et en abaissant drastiquement leur consommation d’énergie.
Sur les matériaux, deux dispositifs permettent également de responsabiliser les producteurs : la REP et les PEP ecopassport®.
La RE 2020 au service de la décarbonisation du BTP
La RE 2020 est probablement l’axe le plus prometteur pour la décarbonisation du secteur du bâtiment en France.
L’objectif principal de cette nouvelle réglementation environnementale est de voir se construire de nouveaux bâtiments neutres en carbone, pour pouvoir, d’ici 2050, atteindre un niveau d’émissions de CO2 quasi nul.
Le but est de pouvoir transformer progressivement les techniques de construction, pour tendre vers des bâtiments durables, qui ne consomment presque pas d’énergie, aussi bien pendant la phase de construction que pendant tout leur cycle de vie.
De ce fait, l’isolation est l’un des points clé de la RE 2020 : les nouveaux bâtiments seront faits à partir de matériaux qui répondent à l’indicateur Bbio. Des solutions pour permettre aux habitants d’avoir un confort d’été optimal doivent être mises en place, sans pour autant augmenter les émissions de gaz à effet de serre.
La RE 2020 implique aussi bien les constructeurs, que les industriels qui doivent imaginer de plus en plus de produits en accord avec les nouvelles exigences environnementales.
Une chose est sûre, la mise en place et le respect de la RE 2020 sont essentielles pour que le secteur du BTP puisse arriver à contribuer à la neutralité carbone.
La REP, une réglementation que doivent respecter les fabricants
Du côté des industriels, ou des producteurs tels que Nexans, des solutions se démocratisent de plus en plus pour pouvoir mieux traiter la fin de vie des produits, en les recyclant convenablement. D’autre part, ces solutions sont pensées pour mieux les identifier et tracer leur consommation d’énergie, ainsi que leurs émissions de CO2 pendant tout leur cycle de vie.
La Responsabilité Élargie du Producteur (REP) ne concerne que depuis très récemment le secteur du BTP et arrive à point nommé avec la RE 2020. Les producteurs de matériaux et de produits destinés au bâtiment devront adhérer à des éco-organismes pour leur verser une éco-contribution qui permettra de financer le traitement des déchets, pour assurer leur recyclage dès que cela est possible.
Les PEP et l’éco-design, des solutions que Nexans met en place pour aider les installateurs dans leur démarche RSE
Les PEP ecopassport® dressent le profil environnemental des produits : les fiches PEP se basent sur le cycle de vie d’un produit pour calculer leur empreinte environnementale, et ce de leur fabrication jusqu’à la fin de vie du produit.
Au-delà d’un simple devoir de transparence vis-à-vis de l’empreinte environnementale des produits destinés au BTP, les PEP sont également un moyen pour les fabricants d’amorcer une démarche d’éco-conception, afin de concevoir des produits ayant un meilleur “score” environnemental.
Ces dispositifs sont autant de moyens de permettre aux industriels d’analyser et réaliser l’impact environnemental de leurs produits, et donc de les pousser à penser et fabriquer des matériaux davantage respectueux de l’environnement, afin de participer activement à la décarbonisation du secteur du BTP.
Le PEP s’appuie sur :
- une méthodologie reconnue, fondée sur les normes ISO 14040, qui définissent le principe, le cadre, les exigences et les directives pour de bonnes pratiques en matière d’ACV ;
- des règles de catégories de produits selon la norme ISO 14025, définies conjointement avec d’autres fabricants d’équipements électriques et électroniques ;
- une méthodologie de calcul des ACV reconnues internationalement (CML), dont les indicateurs, conformes aux standards de la norme EN15804, incluent 9 indicateurs environnementaux (dont le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources, la pollution de l’eau et de l’air) et 18 indicateurs de suivi des consommations d’énergie, d’eau, des déchets, etc.
Ces matériaux pourront être réutilisés pour fabriquer de nouveaux produits qui auront un impact environnemental beaucoup moins important : c’est l’un des principes d’une démarche d’éco-conception.
L’éco-conception permet d’avoir des indicateurs plus positifs dans les PEP, grâce à une Analyse du cycle de vie (ACV) qui découle sur des actions pour réduire l’empreinte carbone d’un produit.
L’ensemble des actions citées ont pour but de créer de l’éco-circularité pour revaloriser les matériaux, mais également pour éviter les marchés noirs. Des start-up se lancent sur ce marché très prometteur du BTP bas carbone. C’est notamment le cas de Backacia, une entreprise française d’achat/vente de matériaux de surplus ou issus de déconstruction. Cette solution permet un réemploi concret des matériaux en leur évitant de devenir des déchets.
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